APERÇU DE LA JOURNÉE
8h30 à 9h30 HE · VISIOCONFÉRENCE
Le petit-déjeuner de la finance climatique internationale
12h30 à 14h HE · VISIOCONFÉRENCE
Séance de débreffage de la CdP27
15h à 16h30 HE · VISIOCONFÉRENCE
Un système financier stable à faible émission de carbone : est-ce réellement possible ?
8h30 à 9h30 HE
Le petit-déjeuner de la finance climatique internationale
Avec une COP27 sous présidence égyptienne, cette année plus que jamais la question de la collecte de fonds en faveur des pays en développement est au centre des débats climatiques. En annonçant en 2021 qu’il allait doubler sa participation au financement international climatique pour le porter à 5,3 milliards de dollars, le Canada a répondu à la demande d’une plus grande ambition climatique. Mais alors comment le pays a concrétisé cette promesse ? Les aides financières des pays les plus riches suffiront-elles à atténuer les émissions des pays du Sud global ? Venez vous outiller pour comprendre tous les enjeux de la finance climatique internationale !
Eddy Pérez
Eddy Pérez s’est joint au Réseau action climat en janvier 2018 après avoir travaillé à Genève avec le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Il est présentement directeur de la diplomatie climatique internationale pour le Réseau action climat Canada. Il est également chargé de cours à l’Université de Montréal.
Denis Côté
Denis Côté est analyste des politiques à l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) depuis septembre 2015.
Au sein du réseau, il travaille notamment sur des questions liées aux droits humains, aux droits des femmes et à l’égalité des genres, à l’environnement, à la justice climatique, à la reddition de compte des entreprises et à l’aide internationale. Avant de se joindre à l’AQOCI, Denis a travaillé pendant six ans au Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI), maintenant appelé Coopération Canada, en tant que coordonnateur du Groupe de travail sur l’Asie.
12h30 à 14h HE · VISIOCONFÉRENCE
Débreffage du 9 novembre
On retrouve notre équipe sur place en Égypte pour un bilan de cette troisième journée d’ouverture qui vise à accueillir les dirigeantes et dirigeants du monde entier à la Conférence des Parties pour qu'ils présentent des ambitions et des actions de haut niveau en vue de maintenir un seuil de 1,5°C à portée de main, s'adapter pour protéger les communautés et les habitats naturels et mobiliser des financements. Ces séances verront certainement émerger des collaborations inédites et des stratégies de mobilisation des membres de la société civile. Elles permettent d’assurer une plus grande transparence entre les discussions « à huis clos » des négociateur·trice·s et le reste de la population, en plus de réduire les risques d’écart entre le discours et les engagements internationaux des personnes élues et leurs pratiques.
15h00 à 16h30 HE · VISIOCONFÉRENCE
Un système financier stable à faibles émissions de carbone : est-ce réellement possible ?
Réorienter les investissements fortement émetteurs des gaz à effet de serre vers des investissements propres et durables : c’est le défi de la finance canadienne pour répondre à ses engagements climatiques. Les institutions financières, qu’elles soient publiques ou privées, prennent conscience qu’elles sont en première ligne face au risque climatique. Le monde entier voit naître de nouvelles initiatives économiques de la part des banques centrales, des autorités de réglementation financière et des acteurs privés. Qu’en est-il de l’alliance GFANZ [Glasgow Financial Alliance for Net Zero], l’initiative destinée à accélérer la décarbonation du secteur financier d’ici 2050, qui a été lancée quelques mois avant le sommet de la COP26 à Glasgow ? Les banques canadiennes sont-elles prêtes à rejoindre le club “net zéro” de l’ONU ? Venez demander une législation ambitieuse et cohérente pour que le Canada devienne exemplaire et prenne part à cette nouvelle économie à faibles émissions de carbone.
Rosa Galvez
L’honorable Rosa Galvez est ingénieure environnementale, sénatrice indépendante du Québec et présidente du Réseau parlementaire sur le changement climatique de ParlAmericas. Elle était professeure à l’Université Laval à Québec pendent plus de 25 ans et a dirigé le département de génie civil et de génie des eaux de 2011 à 2017. Elle se spécialise en décontamination des sols et des eaux, en gestion de déchets, en évaluation d’impacts et en risque climatique sur l’infrastructure. Au Sénat, elle siège sur le Comité permanent des finances nationales et le Comité permanent de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles, ayant présidé ce dernier de 2017 à 2019.
Léa Pelletier-Marcotte
Léa Pelletier Marcotte est analyste politique chez Oxfam-Québec. Avocate de formation, elle a travaillé pendant cinq ans en défense de droits et au développement de plaidoyers en droits humains, tant au niveau local qu’international. Elle est détentrice d'un baccalauréat en droit civil et en common law (B.C.L./LL.B., 2016) de l'Université McGill, d'un baccalauréat en relations internationales et droit international (B.A., 2009) et d'une maîtrise en politique internationale et droit international (M.A., 2011) de l'Université du Québec à Montréal (UQÀM). Elle est également chargée de cours à la Faculté de science politique et de droit de l'UQÀM.
Sébastien Collard
Sébastien Collard est un travailleur du réseau de la santé ayant entrepris en 2014 une campagne pour sortir les énergies fossiles de son fonds de pension (le RREGOP) géré par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). En tant que porte-parole de la coalition Sortons la Caisse du Carbone, il a contribué à calculer et publier les rendements des placements dans les énergies fossiles à la Caisse entre 2010 et aujourd’hui. Dans le cheminement ayant mené au désinvestissement du pétrole et du charbon à la CDPQ, il a porté une attention particulière à joindre les grandes organisations syndicales au mouvement. La coalition a salué l’annonce de la CDPQ de sortir du pétrole et du charbon d’ici la fin 2022 et poursuit le travail en revendiquant notamment la sortie de l’exploitation du gaz et du secteur du transport des énergies fossiles.
Daniel Simard
Daniel Simard a été directeur général de Bâtirente de 1996 à 2021. Il a pris sa retraite en juin 2022 après avoir agi à titre de conseiller spécial auprès de la direction de Bâtirente. Le système de retraite Bâtirente s’adresse aux syndicats affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et à leurs membres et compte aujourd’hui plus de 25 000 participants actifs, inactifs et retraités. Ses actifs sous gestion avoisinent les 900 millions $. De mars à août 2022, Daniel a occupé le poste de directeur général par intérim de Æquo Services d’engagement actionnarial où il occupe le poste de conseiller de la direction.
Diego Creimer
Diego est responsable solutions naturelles pour le climat et relations gouvernementales à la SNAP Québec.