APERÇU DE LA JOURNÉE
8h30-9h30 HE · VISIOCONFÉRENCE
Un secteur industriel sobre en carbone, c’est possible ?
12h00-13h00 HE · VISIOCONFÉRENCE
Séance de débreffage 3
15h00-16h30 HE · VISIOCONFÉRENCE
De la théorie à la pratique : Comment implanter le Programme de travail sur la transition juste dans le secteur énergétique ?
PROGRAMMATION DÉTAILLÉE DE LA JOURNÉE
8h30-9h30 HE · VISIOCONFÉRENCE en partenariat avec l'Université de Montréal
Un secteur industriel sobre en carbone, c’est possible ?
Au Québec, le secteur de l’industrie vient au deuxième rang quant aux émissions de GES et représentait un peu plus de 30,6 % des émissions totales de la province en 2020 (Gouvernement du Québec, 2022). Bien que les industries lourdes ont une part importante de responsabilité dans les changements climatiques, les biens et matériaux produits à partir de procédés industriels demeurent nécessaires pour se vêtir, se déplacer, s’alimenter et se loger. Cependant, pour être viable pour le climat et l’environnement, de nombreuses transformations majeures doivent nécessairement être apportées dans ce secteur. Décarboner le secteur industriel n’est toutefois pas mission impossible: les émissions de GES du secteur ont diminué de 29,3 % entre 1990 et 2020 au Québec (Gouvernement du Québec, 2022). Cela est en partie attribuable à l’amélioration de procédés industriels, l’introduction de réglementations et l’introduction d'innovations technologiques et énergétiques. Dans ce contexte, ce petit déjeuner souhaite mettre en lumière quelles sont les différentes voies de la décarbonation pour les industries au Québec. Intégration de l’économie circulaire, gestion de la performance environnementale, introduction de technologies dans les processus de fabrication des matériaux et mise en place de programmes de soutien financier gouvernemental; voici les différentes avenues de solutions vers lesquelles se pencheront nos panélistes dans cet événement.
Marie-Luc Arpin
Professeure adjointe de management à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke
Marie-Luc Arpin est professeure adjointe de management à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke. Ses recherches portent sur les limites de la « résolution de problème » en génie et en gestion. Elles s’intéressent notamment aux dynamiques paradoxales des technologies numériques mises au service des transitions énergétiques (p. ex. leurs effets rebonds), ainsi qu’aux enjeux épistémiques des approches de modélisation scientifique mobilisées pour l’élaboration de politiques publiques et l’aide à la décision environnementale (Analyse du cycle de vie, ensembles multimodèles en science du climat, etc.).
Pierre-Olivier Pineau
Professeur titulaire au département des sciences de la décision de HEC Montréal et titulaire de la chaire de gestion du secteur de l’énergie
Pierre-Olivier Pineau est professeur titulaire au département des sciences de la décision de HEC Montréal et titulaire de la chaire de gestion du secteur de l’énergie depuis décembre 2013. Il est un spécialiste des politiques climatiques et énergétiques, notamment du secteur de l’électricité.
William Wilson
Professeur, Faculté à la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke
En attente
Claudia Houde
Directrice de projet - Amélioration continue chez Graymont Inc. Québec
Claudia Houde est directrice de projet - Amélioration continue chez Graymont. Elle compte plus de 25 ans d’expérience comme gestionnaire de production, dont près de 10 ans à la direction de l’usine de Bedford. Récemment, elle a joué un rôle de première ligne dans la réalisation du projet Héritage à Bedford. Elle est titulaire d’un baccalauréat en génie industriel de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
On retrouve notre équipe sur place à Dubaï pour un bilan de cette sixième journée qui sera entièrement dédiée à l'exploration des leviers et des voies pour une décarbonation rapide et une transition juste à travers les chaînes de valeur de l'énergie et de l'industrie. L'objectif est de concilier efficacement la décarbonation avec la croissance économique et la création d'emplois.
Les séances de debreffage verront certainement émerger des collaborations inédites et des stratégies de mobilisation des membres de la société civile. Elles permettent d’assurer une plus grande transparence entre les discussions « à huis clos » des négociateur·trice·s et le reste de la population, en plus de réduire les risques d’écart entre le discours et les engagements internationaux des personnes élues et leurs pratiques.
Les séances de debreffage verront certainement émerger des collaborations inédites et des stratégies de mobilisation des membres de la société civile. Elles permettent d’assurer une plus grande transparence entre les discussions « à huis clos » des négociateur·trice·s et le reste de la population, en plus de réduire les risques d’écart entre le discours et les engagements internationaux des personnes élues et leurs pratiques.
15h à 16h30 HE · VISIOCONFÉRENCE
De la théorie à la pratique : Comment implanter le Programme de travail sur la transition juste dans le secteur énergétique ?
La transition vers une économie plus durable et respectueuse de l'environnement requiert une réflexion approfondie sur l'équilibre entre impératifs écologiques et besoins socio-économiques des communautés. Ce panel explore les défis et opportunités de l'implantation du Programme de travail sur la transition juste dans le secteur énergétique du Québec. En fusionnant la théorie et la pratique, des experts ainsi que des acteurs de terrain partageront leurs connaissances, expériences et stratégies pour concrétiser une transition juste et équitable. Joignez-vous à nous pour approfondir votre compréhension des piliers du Programme de travail sur la transition juste. Découvrez les stratégies syndicales à développer et plongez dans les réalités concrètes de la transition juste dans le secteur énergétique. Explorez avec nous les moyens concrets pour assurer une transition harmonieuse et juste.
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Marie-Noëlle Foschini
Coordonnatrice de la Coalition Sortons le gaz (Nature Québec)
Marie-Noëlle Foschini est diplômée en écologie, titulaire d'une Maîtrise en administration publique et a complété des études en développement économique local et communautaire. Spécialiste des politiques publiques en environnement et en transition énergétique, elle a près de 20 ans d'expérience dont 8 années comme conseillère politique en matière de lutte contre les changements climatiques pour l'aile parlementaire de Québec solidaire à l'Assemblée nationale du Québec. Elle poursuit aujourd’hui son engagement en coordonnant la coalition Sortons le gaz! pour accélérer la décarbonation des bâtiments.
Jean-Pierre Finet
Analyste chez Regroupement des organismes environnementaux en énergie (ROÉÉ)
Jonathan Michaud
Candidat au doctorat (PhD) en Relations Industrielles à l'Université de Montréal
Jonathan Michaud est candidat au doctorat (PhD) en relations industrielles à l’Université de Montréal. Dans ce cadre, il travaille sous la supervision de Mélanie Laroche sur les stratégies syndicales écologiques, notamment la notion de transition juste. Il a écrit des articles sur la question, publiés notamment dans la Revue de la Ligue des droits et libertés, et a été invité à participer à des conférences académiques et syndicales. Il a effectué des stages pour la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) en plus d’occuper des fonctions électives au Syndicat des étudiant-e-s salarié-e-s de l’Université de Montréal (SÉSUM), dont la coordination en 2020-2021. Il a aussi été responsable des communications de l’Association canadienne des relations industrielles (ACRI) de 2019 à 2023. Il est aussi cofondateur des Enfants des possibles en relations industrielles (EPRI), un groupe de réflexion qui participe depuis 2016 à la discussion sur l’avenir du travail, et qui a organisé un panel dans le cadre des célébrations entourant le 75e anniversaire de l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal en 2020 ainsi que deux colloques. Depuis 2019, il est chargé de cours à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et à l’Université de Montréal où il enseigne les relations du travail dans le secteur public, la négociation collective, la convention collective et les stratégies en relations du travail et il a monté un cours Fellows HORizon sur la thématique « Transport, environnement et équité » à la Faculté des arts et sciences de l’Université de Montréal.
Marie-Céline Rose
Présidente de la section locale SEPB 463
Présidente de la section locale SEPB 463 depuis janvier 2019, elle est impliquée dans son syndicat depuis plus de 20 ans. La section locale comprend trois unités, soit les employéEs de bureau de Gaz Métro Plus, les représentantEs d’Énergir et les employéEs de bureau d’Énergir. En tant que représentante de travailleuses et de travailleurs dans le domaine de l’énergie (plus spécifiquement le gaz naturel) elle est nommée par le SEPB-Québec afin de siéger au comité environnement de la FTQ. Elle participe à la mise en place d’un laboratoire de transition juste dans son milieu de travail : une première rencontre a eu lieu entre la direction d’Énergir, la FTQ (avec le SEPB) et le Fonds de solidarité FTQ à l’automne 2020. Les impacts des changements climatiques et de la transition énergétique sur les travailleuses et les travailleurs ainsi que sur toute la communauté sont au cœur de leurs préoccupations.